Qui est Sōliam ?

C’est le nom de plume d’un quêteur de sens, sur la vie en général et la conscience en particulier.

Né en France dans le début des années soixante, son parcours atypique, voire chaotique va le propulser dans une quête incessante à la recherche de réponses aux raisons de l’existence. Des souffrances qu’il expérimente comme tout un chacun, d’une idée biaisée du bonheur qu’il se fait au travers des rencontres, sans jamais baisser les bras, affinant jour après jour, année après année, sa compréhension de l’inconcevable ; connaissances qu’il remet d’ailleurs sans cesse en question, jusque dans les moindres recoins et subtilités de son esprit si réducteur et pourtant si vaste.

Sōliam souhaite rester anonyme mais se faire l’humble relais, comme un scribe, comme un passeur entre deux mondes, des rencontres qu’il fait avec des inconnus, des yogis, des ermites ou des moines qu’il appelle “Les Veilleurs”, une polysémie poétique proposée, empreinte de clarté obscure.

Sōliam est comme tout le monde, pas plus, pas moins. Mais depuis ces dernières années, malgré les obstacles qu’il rencontre et ses peurs qui s’accrochent telles des patelles sur un rocher, sa quête le pousse à se retirer de plus en plus de ce monde agité où la profusion de distractions coupe de la profonde réflexion sur le sens de la vie.

Ce recueil, une ode au silence, prend alors tout son sens. Il est le premier d’une série de “Fragments” à venir qu’il recueille par l’écoute attentive, sans doute parfois distraite, auprès de ces quelques “Veilleurs” rencontrés çà et là ; non par le fruit du hasard mais par cette quête continue, le poussant encore et encore à déjouer les pièges de l’existence.

Sōliam espère que ses retranscriptions de “Fragments sans début ni fin” n’auront pas trop été déformées par sa naïveté ainsi que sa grande ignorance de l’authentique Réalité et, si tel était le cas, sachez qu’il se dit en être le seul responsable et vous implore votre indulgence : à vous, à toi lecteur bienveillant.